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L'amour, sans facons 3

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Eyaelle's avatar
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Chapitre 3

Je tiens à remercier tous ceux qui suivent cette fanfiction, merci beaucoup !
Je sais que je mets du temps à poster mais je tiens à faire de bons chapitres qui soient plausibles et collent le plus possible à l’histoire.
Certes il y a peu d’humour, mais ce qui est le plus important c’est les histoires de cœur.
Cette fois, chapitre axé sur d’autres personnages de la série !

Au lieu de ne rien foutre et dessiner des petits cœurs sur ses cahiers comme à son habitude, Jenny observait d’un œil vitreux le prof débiter son monologue sur les glucides.
Comme toujours elle s’était débrouillée pour rester dans le fond de la classe et observer ce qui se passait à l’extérieur.
La seule différence était qu’elle et Vicky étaient à l’opposé des coins de la classe  et manifestement la guerre froide était partie pour durer aussi longtemps que la précédente.  A la seule différence que là, il n’ y avait pas de téléphone rouge.
Les événements récents continuaient de  passer en boucle dans l’esprit de la rouquine ; les choses avaient été vite, trop vite et elle ne savait plus où elle en était.
Si ou non elle devait avoir confiance en le jugement de sa mère et si par chance les événements du passé ne se répéteraient pas. Si elle devait s’estimer heureuse d’avoir à nouveau un beau père et pourrait lui confier des tracas, joies petits secrets et autres.
C’était vraiment un truc de dingue de devoir à présent aider à faire la vaisselle, les lessives les courses ou le repassage.
Avant ils n’avaient pas à se casser le cul avec tout ce pensum ménager, les poubelles gisaient dans l’entrée, la cuisine était une zone contaminée  encore plus dangereuse que celle de Tchernobyl ou Fukushima.
Autant si sa petite sœur acceptait volontiers de mettre ou de débarrasser la table, d’aller chercher du pain ou des trucs à l’épicerie, Jenny avait au contraire crié  haut et fort pourquoi elle était obligée de faire ça. Pour une fois Vicky était tombée d’accord et avait gueulé elle aussi qu’il y avait pas marqué Cendrillon sur son front et qu’elle  tenait pas à se salir et puer les ordures ou à bousiller ses mains en passant la serpillère !
S’était deux minutes plus tard ensuivi une avoinée haute en son et en morale entrecoupée du fait que même si elles avaient pas connus ce genre de choses, elles devraient s’adapter parce que c’est ce qui se passait dans toutes les familles.
Mais elle ne parvenait pas accepter sans broncher tout ce changement, sa petite sœur non plus et se contentait d’obéir et de rester polie.
Toutes les deux ne supportaient pas que Will leur rabâche non stop qu’à présent elles devaient améliorer l’anglais et leurs notes scolaires car c’était indispensable pour la vie active. Jenna s’était mise à protester en disant que c’était injuste et que la langue la plus parlée, c’était le mandarin, mais sa mère l’avait menacée de l’envoyer dans sa chambre si elle continuait à répondre de la sorte et que Will avait tout à fait raison.
Devoir parler anglais régulièrement à la maison et en plus avec l’accent américain, devoir bosser d’arrache pied et dire qu’on adorait sa famille ? Qu’est ce que c’était que ce rêve américain de merde digne d’un trip causé par la consommation d’un peu trop de space cakes ?
Et pourquoi sa mère buvait les paroles de son petit chéri ? Toujours à lui donner raison à croire que cette belle idylle serait éternelle, alors que sans le moindre doute ça se re casserait la gueule en deux temps trois mouvements ?
La jolie rousse se demandait si elle ne préférait pas leur situation d’avant qui était moins… pénible.

Jenny pensait également à ce que leur avait dit la prof principale : faire un stage en entreprise pendant une semaine pour se préparer à la vie active.
Vie active, le mot lui parlait et par miracle elle avait pigé qu’il s’agissait de penser à un TRAVAIL.
Travailler, ça devait vraiment être chiant quand on ne faisait pas ce dont on avait envie.
Jenny aurait bien aimé être infirmière ou comptable, voire dans le commerce  mais elle avait vite déchanté. Avec la moyenne lamentable qu’elle avait, il n’y avait PAS LA MOINDRE CHANCE pour ces métiers.
La prof lui avait dit qu’il valait mieux qu’elle cherche un travail pratique avec plus de choses techniques à apprendre que des cours. Comme le boulot de serveuse, technicienne de surface…
« Et esthéticien,  c’est technique ? » Avait elle demandé avec son sourire innocent.
Réponse affirmative avec une précision : c’était deux semaines sur trois en apprentissage et une semaine sur trois avec des cours portant sur le maquillage, l’hygiène et autres trucs dans le genre.
Tout en mordillant son crayon, Jenny tenta de se projeter : qu’avait elle vraiment envie de faire ?
A part que Karine revienne enfin et qu’elles puissent organiser des soirées pyjama, trouver un bon moyen pour que cette sale pétasse de Vicky lui foute la paix et numérote ses abattis, se réconcilier avec Hugo ?
D'ailleurs Hugo, parlons en. Il ne lui adressait plus la parole, ne la saluait pas, la traitait avec une indifférence à laquelle elle ne se serait jamais attendue.
Elle savait parfaitement  qu'elle avait été TELLEMENT BETE ET ODIEUSE à ce moment et aurait franchement du lui sauter au cou en disant qu'il était le mec le plus génial de l'univers quitte à ce que bon nombre de filles se foutent de sa gueule, lui disent de faire gaffe aux kilos ou à sa beauté, des commentaires douteux et tout ça…
Ensuite, elle aurait dit à Jean Francky qu'elle romprait, aurait demandé à Hugo d’être son cavalier pour l’anniversaire de Vicky et au diable les critiques et la honte, il était si gentil et si mignon, vraiment trop kawaii !!!
Mais voilà, ça ne c'était pas passé comme ça et elle était seule responsable de la situation. C'était déjà dur à vivre : elle l’avait blessé, piétiné ses sentiments, il avait donc choisi de la quitter ? mais elle avait eu droit à un truc encore plus blessant. Quelque chose qui donnait envie de sniffer sa colle ou de  se bourrer de médicaments, voir de se pendre.
Il y a de ça deux jours quand elle était allée à la cafétéria, cherchant distraitement une place, à sa grande horreur elle avait vu Hugo discuter avec une fille. Moche et dégingandée, qui s'enfilait une grande assiette de boeuf en daube patates, et ils discutaient ensemble!
Hugo, SON HUGO qui posait des questions à cette greluche et lui souriait, lui disait qu’elle  était intéressante ! Quels salauds, elle arrivait absolument pas à le croire !!
Et l’autre morue là ! Elle lui parlait d'elle ne savait quelle niaiserie et lui, l'écoutait lui parlant des taches qu'il avait à gérer au conseil avec un regard de merlan frit.
Ne surtout pas manger la nourriture de la cantine, elle devait sans aucun doute être empoisonnée !
La totale avait été quand ce laideron avait sorti un paquet de cookies fait maison semblait il et lui en tendit un.
Tu parles ! sans doute des gâteaux à 75 cents le paquet achetés dans la première supérette !
C'était plus qu'elle ne pouvait en supporter. Mais comment pouvait il lui faire ça alors qu'elle l'aimait?  Qu’elle ne demandait qu’à se racheter et que par amour pour lui, elle avait plaqué cet idiot fini de Jean Francky.
Maintenant elle pigeait un peu mieux ce qu'avait du ressentir Karine quand Mélanie lui avait piqué son mec. Dire qu’elle avait été si con et si insensible à cette époque, bordel à présent elle savait qu’être en mode « madeleine » n’était pas une mise en scène
Sans toucher à son plateau, elle était repartie et foncé dans les toilettes les plus loin qu’elle pourrait trouver.
En essuyant ses larmes d’un revers, Jenny eut un éclair de dignité : non elle ne resterait pas à chialer et s’apitoyer sur le drame qu’elle vivait, elle allait montrer à Hugo que comme il lui avait dit elle était une battante.
Elle trouverait un moyen de lui parler, de le convaincre, elle y croyait dur comme fer.
Le lendemain par on ne sait quel miracle, Hugo et elle s’étaient retrouvés dans un lieu secret à l’abri des yeux et oreilles indiscrètes.
Le gymnase était désert, personne ne venait jamais par là en dehors des cours. Alors au moins comme Hugo avait accepté de lui parler, elle lui dirait qu'elle regretterait, qu'elle voulait essayer à nouveau.
-Qu'est ce que tu lui trouves à cette fille? demanda Jenny en essayant de cacher sa douleur
-Déjà elle me prend comme je suis et me pose un peu plus de questions sur moi, mes gouts.
-Rien que ça? Et tu t'en fiches de sortir avec une moche?
-Je te l'avais dit je crois, je me soucie pas de ce que les gens peuvent penser, répondit simplement Hugo. Oui, elle a des lunettes, elle ressemble pas à une top model, mais elle au moins elle cherche pas les bombes.
-Quoi, protesta Jenny. J'ai jamais essayé de me retrouver sous une bombe, c'est bien trop dangereux.
Alors, tu préfères tomber amoureux de la première pétasse que tu croises et tout ce qu'on a vécu, ça compte pas?
Ce n'est pas vrai hein? Dis moi que ce n'est pas vrai ! répéta Jenny sur un ton suppliant
Il y eut un silence gêné avant qu'Hugo ne fasse appel à tout son tact et son courage.
-Si c'est vrai. Rappelle toi de tout ce que je t'ai proposé de faire: venir diner chez moi, passer un week end dans notre chalet, venir te voir quand tu étais seule que t'avais pas le moral.
Mais t'as pas osé dire à ton maitre nageur que tu ne le trouvais pas attentionné et gentil, t'as jamais essayé d'avoir une petite attention pour moi comme proposer d'aller dans le parc ensemble, poursuivit Hugo toujours aussi calme et impitoyable. Et pour finir, tu as piétiné ma déclaration en m'humiliant devant tout le monde.
Il marqua une pose ne prêtant pas attention aux larmes qui perlaient dans les yeux de Jenny. Elle l’avait vraiment cherché et il ferait 120° à Oslo le jour où il serait assez idiot pour s’enticher de belles chipies telles que Jenny et Vicky !
Il termina alors son lapsus :
Pourquoi devrais je continuer à espérer quelque chose qui n'arrivera pas? Quant à la fille avec laquelle tu m'as vu... Elle aimerait rejoindre le conseil et monter sur pied un club de photographie.
Mais même si je te le dis, sache que je suis un grand garçon et que je fais ce que je veux.
-Alors tu, tu ne me crois vraiment pas quand je te dis que je t'aime et que je suis triste?
-Ca passera. Comme toujours pour n'importe qui, répondit il, le temps apaise les blessures, répondit il philosophique.
Un jour tu auras sans doute le béguin pour un autre quidam.
En attendant, ce ne sera pas moi.  Bonne journée à toi, acheva il en se levant sans lui accorder un regard.
Mais pourquoi la vie était elle aussi cruelle ?!


Pas loin des distributeurs, Vicky se sentait plus que jamais au trente sixième dessous.
« Pour un séjour en Enfer, faites le 1, si vous souhaitez recevoir plus de railleries faites le 2, si vous voulez des humiliations faites le trois. Vous pouvez revenir au sommaire en tapant sur la touche étoile. »
Ok… C’était de l’humour on ne peut plus pourri, mais c’était exactement ce qu’elle vivait en ce moment. Ca lui rappelait les séjours d’été cauchemardesques au camp d’anglais qu’elle avait vécu.
Encore une fois, elle était seule. Seule sans personne cette fois.
Jenny était devenue sa pire ennemie, cette salope qui avait adoré raconter qu’elle avait embrasser Mégane…
Mégane qu’elle n’avait pas pu revoir, qu’elle avait sans le moindre doute rendu triste en lui disant qu’elles ne pourraient pas être ensemble et qui s’était envolé pour New York en tournée avec Karine, Blanche Neige et le reste du groupe.
Sa mère elle, avait trouvé refuge dans la maison de sa mère le temps de trouver une autre solution . Et peut être éventuellement de redénicher un beau mec intelligent responsable et friqué.  Le pognon, l’élégance et la réussite sociale, c’est tout ce qui comptait aux yeux de sa mère, hélas !
La seule qui ne lui manquait pas du tout, c’était bel et bien Rebecca.
Mauvaise et fourbe comme elle l’était, elle aurait encore trouver un moyen de l’humilier un peu plus ou pire de lâcher un commentaire douteux tel que « Ca m’étonne pas qu’une minette qui griffe comme toi, aime les chattes ! » ou « Des bijoux de famille, c’ est pas assez ton goût ? tsss idiote va ! »
Avec neuf chance sur dix pour que sa mère gobe les dires de Rebecca. Rebecca qui avait toujours eu tout, les honneurs, plus de cadeaux, de compliments, qu’on citait tout le temps en exemple.
Si en plus elle allait cafarder en disant que Vicky n’était qu’une petite gouine menteuse, adieu la vie de famille, l’amour de sa mère, bonjour les emmerdes. Et cette fois pas que d’un coté malheureusement ! Même si Daddy semblait piger qu’il était important d’être vraiment avec la personne qu’on aime plutôt que quelqu’un qu’on voit parce qu’on a des obligations.
N’empêche que si elle se confiait à lui, il la descendrait en flèche en lui demandant comment elle peut foutre aux orties sa bonne éducation et tous les sacrifices qu’il a fait pour elle.
Qu’elle est vraiment idiote de chercher à se faire remarquer comme ça et qu’il est hors de question qu’il veille sur une homo ! Qui en plus n’a pas besoin de fringues, de téléphone ou de fric.
Si elle veut vivre, d’accord mais dehors en se démerdant toute seule. Loin, très loin d’eux.
Toujours à ses sombres pensées, Vicky se dirigea vers son casier. Il avait était forcé et couvert de papier toilette.
Mais qu’est ce qui pouvait être pire ?
Le mail qu’elle venait de recevoir de Karine ! Elle lui avait envoyé des photos de Time Square et de la 5 eme avenue en lui disant que cette ville était vraiment intéressante.
Se retenant de balancer son précieux smartphone contre le mur, Vicky se laissa tomber sur le sol.
Dire qu’elle était seule, sans personne. Une proie facile à présent pour les autres filles qui avaient déjà commencé à la trainer dans la boue.
Bien sur, elle s’était déjà engueulé avec une fille  et l’avait menacé de lui mettre une droite, mais ça c’était retourné contre elle.
En plus, même si elle arrivait coller une gifle  ou un petit coup de poing, il y avait neuf chances sur dix pour qu’après elle se fasse aussi tabasser ! Et par le mec des filles avec qui elle avait eu affaire.
Pour oublier son désarroi, Vicky chercha dans ses poches : coup de chance il lui restait une pièce d’un dollar ! Le prix d’un paquet de cookies Oreo, une petite bouffée de plaisir, une bulle  d’oxygène pour essayer d’oublier tout ce merdier…
Si Mégane avait été là, l’aurait elle rassuré et consolé ? L’aurait elle soutenue en gueulant haut et fort qu’elle aimait les filles comme elle l’avait déjà fait ?
Mégane… Rien que de penser à elle la rendait triste !
Elle avait beau être énervante, avoir de la répartie, s’engueulait avec elle  mais elle l’avait pris comme elle l’était, elle avait été la première à lui dire qu’elle était une fille fantastique.
Un truc qu’elle avait tellement espéré entendre, et elle au moins ne la fichait pas sur un piédestal, elle l’aimait sans fioritures.
Pourquoi était elle aussi lâche ? Pourquoi ne voulait elle pas essayer de se donner une chance quitte à tourner le dos à ses parents ?
« Si c’était toi qui avait embrassé cette sale gouine, tu peux être sûre que plus jamais je ne t’adresserais la parole mais tu n’y es pour rien, alors ça va. »
Ces mots proférés par sa mère lui avaient fait SI MAL ! Non seulement elle  n’avait pas l’air de prendre en compte ses excuses mais en plus, elle lui disait habilement que si elle était homo elle n’aurait plus qu’à sortir de sa vie.
Après tous ces sacrifices, toutes ces humiliations, cette mise à l’écart permanente et même pas de mot d’encouragement au moment de partir.
D’un autre coté son père qui s’était toujours targué d’être fidèle et le mec sur qui on pouvait compter.
Alors qu’il avait caché à toutes qu’il avait trompé sa femme, avait eu un enfant avec une autre et voyait ça comme une porte de secours…
Franchement, questions parents et famille on trouvait mieux très facilement !
Même si au plus profond d’elle même Vicky continuait d’espérer avoir un peu d’attention de la part de ses vieux, d’un autre coté elle comprenait que si elle aimait Mégane, elle devait faire aussi attention à elle.
Tout comme Karine qui ne cherchait pas à a narguer, mais à lui faire partager ce qu’elle vivait en tant qu’amie gentille et loyale qu’elle était.



Mégane reposa ses baguettes sur la table. Une misoshiru aux légumes, un okonomiyaki au poulet avec un bol de riz vinaigré et un carrot cake en dessert (pas en cohésion avec le menu, mais bah elle adorait ça.) le tout chez sa vieille amie, dans cette vieille bicoque en briques rouges traditionnelle de Brooklyn… Avec  ce genre de ras, on retrouvait un peu le moral et le sourire. Ca permettait aussi d’oublier la fatigue du voyage et la pression. Au début, elle trouvait ça cool de faire partie du groupe, à présent beaucoup moins avec les heures de travail et les deux jours de sursis pour se préparer avant de monter sur scène pour de bon.
-J’avais oublié comme quand tu veux, tu te démerdes bien pour faire à manger. J’en connais un qui doit être ravi !
-M’ouais, ravi à moitié ! Quand j’ai fait une salade d’algues et un bugolgi, tu sais le bœuf préparé à la coréenne, il a juste touché une bouchée et pouvait plus rien avaler ! Trop pimenté et plein d’ail pour lui, dit Amanda en se mettant à rire. Meuh bah ce qui est risottos, bruschettas ou tiramisu, ça passe mieux. La cuisine, rien de tel pour séduire quelqu’un !
-C’est toi qui le dis, soupira Mégane en écoutant le gargouillement de la cafetière italienne.  Je sens que je pourrais essayer de faire les plats de Gordon Ramsay, faire du bœuf au gingembre ou des cookies des cupcakes, Vicky refuserait d’y toucher.
Déjà qu’elle refuse de sortir avec moi, ajouta elle désappointée.
Tout comme TOI, tu te souviens ?
-Je m’en souviens parfaitement, répondit son amie en arrêtant le café et cherchant des mugs tandis que  Ghibli le malinois de la maisonnée se collait près de Mégane.
J’étais effondrée à ce moment, j’allais vraiment mal, par tous les moyens je cherchais une solution alors je me défonçais en volley.
Et après l’entrainement alors qu’on était dans les douches…
-Je t’ai dit que je comprenais ce qui t’arrivait. Que je pouvais pas me mettre à ma place mais que je pigeais que t’avais besoin de réconfort et que je pouvais pas laisser une fille géniale comme toi en plan.
-On  s’est embrassées et ça m’avait fait chiâler. J’avais pas envie de guimauve à cette époque, et bon je préfère les mecs. Même si c’est toujours flatteur de se faire draguer.
-Tu dois toujours être en mode « escargot baveur » pas vrai ? Le plus drôle c’est que t’as des goûts différents des autres.
-Vi, je sais ! Y en a qui courent après Michael Weatherly, Michael Shanks ou Alex O’Loughlin et je pigerais jamais pourquoi. Tandis que moi, je trouve que Daniel  Dae Kim est vraiment… Canon et super sexy, acheva Amanda.
Meuhbah c’est dommage que cette Vicky accepte pas de te donner une chance. Franchement, mes condoléances.
-Trop aimable, vraiment ! Répondit une Mégane vexée.
-Faut quand même pas oublier que tu peux pas exiger la même franchise que t’as chez les personnes que tu aimes. C’est pas une mince affaire de faire son coming out,  c’est presque ouvrir la porte à beaucoup de difficultés.
-Je sais. Mais merde à la fin !! Est ce qu’on irait descendre en flèche Ian Mc Kellen ou lui refuser des films ?
-Non mais pas qu’à cause de son homosexualité, mais aussi de sa notorieté.
Admets le, être gay ou lesbienne  c’est un combat de tous les jours même si on a quand même du cul et y en a qui acceptent ce qu’on est !
-Merci, je ne l’avais pas remarqué ! Continue comme ça et tu vas finir par me voir bouillir ! Mes parents n’ont pas digéré la nouvelle, ils m’ont sucré mon argent de poche et se sont montrés ravis que je me casse.
Ma chère mère a même été osé dire que Vicky m’avait dévergondé ! Alors qu’elle a jamais été foutue d’ouvrir un peu ses mirettes et de se poser des questions !
-On devrait peut être aller faire un tour aussi à Greenwich Village, non ? Ca te changerait les idées et là au moins tu…
-Merde, je me sens pas comme une alien, tu le fais exprès ou quoi ?! Pesta Mégane en se demandant si son amie se foutait de sa gueule ou non.
-je pensais simplement que t’y croiserais peut être d’autres filles, que ça te permettrait d’oublier ton chagrin d’amour.
Mais si tu te mets à croire que je suis moi aussi très con, tant pis…
Bah de toutes façons j’en sais même pas assez pour savoir si tu l’aimes vraiment ou si c’est une amourette passagère.
T’y as un peu réfléchi ?
Mégane resta étonnée un bref instant. Non, elle n’y avait pas songé, pour elle  il fallait vivre le présent à cent et ne pas se casser le cul avec l’avenir. Se donner la chance d’atteindre ses objectifs, mais à présent, elle se rendait effectivement compte qu’en plus de l’attirance qu’elle avait pour Vicky elle avait surtout envie de cul, de caresses, de sexe.
Pas seulement d’une histoire d’amour guimauve avec les scènes de ménage les hauts et bas, mais une super nuit dans un grand lit ou dans un bain…
Et puis, fallait être logique : pour que Vicky décide par miracle de lui laisser une chance, faudrait que les choses aient beaucoup changé. Pourtant elle ne parvenait pas à s’extraire Vicky de l’esprit, c’était elle et personne d’autre dont elle avait envie et dont elle était tombée amoureuse.
-Ouais. Et je continue à espérer que Vicky ouvre les yeux. Mais je sens que je fatigue aussi, quand on se verra je lui dirais que ça peut pas continuer ainsi !
Que ça fait déjà trop longtemps que j’attends et que si ça continue je la laisserais à caqueter comme la poule mouillée qu’elle est.
Merde quoi, c’est si dur de dire, je t’aime ?Lacha Mégane.
-Bon allez, arrêtons un peu la philosophie et pensons à autre chose, dit Amanda en  adressant à son ami un sourire réconfortant.
Tu veux qu’on se fasse un tour de quartier avant que tu rentres ?
Mégane approuva d’un signe de tête. Après cela, retour aux choses sérieuses !

A suivre
voici le troisième chapitre de ma fiction.
J'espère qu'il vous plaira!
© 2016 - 2024 Eyaelle
Comments1
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Vicky-Megane-love's avatar
J'aime vraiment beaucoup ta fiction ! Les sentiments sont vraiment bien retranscris et ils sont si vivants ! J'espère seulement que tu n'as pas abandonner ta fiction car, pour ma part elle est géniale ! En plus j'ai tellement envie de voir comment vicky et megane réagiront quand elles seront confronter l'une à l'autre ! J'espère vraiment qu'il y a un chapitre 4 en route !! Sur ce bonne journée !